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La nature, ne laissant rien au hasard, elle a crée avec
l’abeille un insecte complètement adapté aux différents rôles qu’elle
assume au sein de la ruche.
Ses yeux à facettes, très mobiles et très perfectionnés, lui
permettent de voir partout autour d’elle, même derrière.
Ses antennes percées de trous
minuscules, lui servent de nez. Les abeilles sont très sensibles aux
odeurs, elles peuvent repérer des sources de nectar lointaines et
communiquer entre elles par sécrétions odorantes.
Sa bouche comprend deux mandibules puissantes qui servent à couper,
pincer, raboter, façonner les écailles de cire, pétrir la propolis,
construire les parois des cellules…
L’abeille possède une trompe dotée d’une langue coulissante qui lui
permet de pomper au plus profond des fleurs.
Ses six pattes sont également un outil de travail très perfectionné.
Les pattes antérieures, munies de petites ventouses lui permettent de
saisir le pollen, de s’accrocher à tout support, de nettoyer ses
antennes.
Les pattes postérieures poilues et creusées comme des cuillers, sont
dotées de sacs à pollen, où elle charge et amasse son précieux butin,
ainsi que de crochets qui lui permettent de se pendre les unes aux
autres pour former un essaim ou une chaîne cirière.
L’abdomen contient le jabot, sorte de réservoir où l’abeille accumule
le nectar, le miel, le miellat, l’eau, qu’elle peut ensuite rejeter au
fur et à mesure de ses besoins.
Ses deux paires d’ailes membraneuses offrent une moindre résistance à
l’air, qui lui permettent de voler dans tous les sens, en avant, en
arrière et sur le côté, d’être de puissants ventilateurs et de
produire des sons particuliers servant de moyen de communication.
L’abeille, comme la guêpe, possède un dard, mais elle ne pique qu’une
seule fois, en cas d’urgence, pour défendre son territoire et ses
réserves. Une fois son aiguillon planté, une partie de son abdomen est
arraché et elle meurt rapidement.
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